à propos
lettres, informatique et méthodes mathématiques
Un bachelor universitaires en Faculté des Lettres, options Allemand et Informatique et Méthodes Mathématiques. Découverte de la programmation et des statistiques. J’apprends à créer un site web – PHP, HTML et CSS, pas de WordPress – je découvre les tests d’hypothèse et les analyses en composantes principales. Cela me passionne! Alors, lorsque vient le moment de choisir l’orientation de mon master, j’opte pour Informatique et Méthodes Mathématiques et un programme à options, qui me laisse une grande liberté dans le choix de certains cours. Pour élargir mon horizon, je cherche des enseignements dans d’autres facultés – Java en HEC, cartographie automatique en Géosciences, Géométrie, Optimisation ou Théorie des graphes à l’EPFL. Et bien sur, toujours des cours de statistiques. Textuelle, spatiale, multivariée… Un travail de mémoire aussi. Analyse spatiale et multivariée des votations fédérales entre 2000 et 2014 : granularité, cartographie et autocorrélation. L’occasion d’appliquer méthodes statistiques, visualisation de données et recherche reproductible.
En parallèle à mes études, je travaille comme assistante-étudiante. Création d’un site web sur la poésie en Suisse romande, encadrement des séances d’exercices du cours de statistiques, aide pour la collecte de données et l’analyse d’enquêtes statistiques réalisées par l’université. Un job en amenant un autre, je termine mes études avec un poste fixe de data scientist au sein d’UNISIS (Unité Système d’Information et Statistiques) à l’université de Lausanne.
Après avoir travaillé queques années à l’UNIL, je suis engagée au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire). J’y rejoins une équipe qui s’occupe du reporting et des statistiques pour les départements administratifs. Extractions et vérifications de la qualité des données, conception de nouveaux rapports, compréhension des besoins des utilisateurs, préparation des statistiques annuelles, demandes adhoc de la Direction. Le travail est varié et stimulant.
des statistiques au graphisme
Lorsque l’on parle de statistiques, on pense aussi à visualisation de données. Donc à quelque chose de graphique. Un des éléments qui relie les statistiques et le graphisme, selon moi, c’est la communication. Communiquer des chiffres, des tendances, des liens ou des évolutions. Communiquer des informations, des concepts ou des ambiances. Comment présenter des chiffres ou des contenus clairement, simplement, mais de manière complète et sans tromper le lecteur ? Comment l’intéresser et faire en sorte qu’il se souvienne de ce qu’il a vu ?
La créativité, aussi. Essentielle au graphiste, elle est parfois fort utile au statisticien, notamment lorsqu’il faut trouver un moyen innovant de présenter des chiffres ou de répondre aux besoins des utilisateurs. Mais il est vrai que, si l’on y réfléchit un peu, la créativité s’invite partout dans notre quotidien. Je retrouve aussi un côté créatif dans la cuisine, par exemple, lorsque j’ai envie de faire des cupcakes aux raisinets et chocolat blanc… mais que je n’ai pas vraiment de recette.
Mais revenons aux utilisateurs. Qu’ils aient besoin d’analyses de données, d’un logo ou d’un nouveau site web, le principal défi est le même : comprendre leur réel besoin, savoir entendre ce qu’ils n’arrivent pas à exprimer. Construire une vision d’ensemble sur la base des petits détails et morceaux d’information qui ont pu être collectés. Parfois aussi oser proposer des choses un peu différentes, mais qui auront une valeur ajoutée.
C’est ainsi que, en dehors de mes études de statistiques, lorsque j’ai un peu de temps libre, j’aime me lancer dans des mini-projets graphiques. Toutes les occasions sont bonnes : cadeaux d’anniversaires, voeux de Nouvel An, ou simple idée que j’ai envie de tester. Et un jour, on me propose de refaire le site web d’une association.
un premier logo, et la suite
Un site web, donc. Ce n’est pas le premier que je fais, mais c’est le premier pour lequel je suis aussi chargée du design. Le graphisme est à repenser de fond en comble. La structure du site aussi doit être revue et améliorée. Il y a également un logo à imaginer. C’est une demande d’une amie, le défi m’intéresse, alors je me lance. Plus tard, un autre ami me parle de son projet de site web. Il vient de faire les démarches pour être indépendant et veut pouvoir présenter son travail. Il y aura ensuite également un logo et un site web pour un nouveau café qui ouvre en ville de Berne.
Chacun de ces projets m’apporte beaucoup. J’apprends, j’expérimente. J’aime les premières étapes, lorsqu’il faut essayer de comprendre au mieux ce qui est souhaité. Il faut réussir à saisir l’ambiance, la philosophie presque, les valeurs de chaque projet. Après, imaginer un visuel pour transmettre tout ceci. Parce qu’il y aura les informations textuelles, évidentes, mais aussi tout le subjectif, à travers le choix des couleurs, des formes et des images. Il faut savoir écouter les envies des uns et des autres, mais parfois il faut aussi oser surprendre. Proposer quelque chose qui sorte un peu de ce qui avait été évoqué.